Réservé aux salariés, le congé sabbatique est une absence de 6 à 11 mois non rémunérée, durant laquelle le contrat de travail est suspendu, mais non rompu.
À votre retour, vous retrouvez votre emploi ou un emploi similaire, avec une rémunération au moins équivalente.
Certains choix réalisés avant le départ peuvent avoir un impact sur votre retraite.
Il est retenu pour votre durée d’assurance autant de trimestres que votre salaire annuel comprend 150 fois le Smic horaire. La date de départ en congé sabbatique peut donc avoir une incidence sur le calcul de vos trimestres d’assurance.
Si vous ne travaillez pas pendant votre congé sabbatique, celui-ci ne vous ouvre pas de droit à la retraite.
Vous pouvez toutefois souscrire une assurance volontaire, à condition que celle-ci intervienne avant le début du congé.
Votre demande est à adresser à votre caisse d’assurance maladie ou à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) si vous résidez hors de France.
Le montant des cotisations varie selon votre situation et les risques pour lesquels vous vous assurez (vieillesse seule ou non).
Ils présentent des règles similaires au congé sabbatique en matière de retraite.
Si vous êtes agent des industries électriques et gazières, votre congé sabbatique peut être validé au titre de la durée liquidée IEG.
Pour en savoir plus, consultez le site du régime spécial de retraite CNIEG.